1. Le jeu de l'observation | 2. Écrire au Je | 3. Les figures de style |
4. Les personnages | 5. Les dialogues | 6. Les émotions |
"Pour ma part, l’atelier m’est très utile pour mon projet présent et pour les autres à venir. Lorsque j’ai commencé à écrire, j’avais le syndrome de l’imposteur,(qui n’est pas disparu complètement mais ça viendra). Aujourd’hui j’ai plus confiance en mes écrits. J’ai beaucoup de choses à travailler, mais c’est un apprentissage constant. Je recommande cet atelier à tous ceux qui veulent écrire pour un projet particulier ou pour le plaisir simplement. Merci Madeleine de prendre ce temps pour partager tes connaissances." Christiane
"Au début, je trouvais qu’on partait de très loin avec beaucoup de détails. Mais après, j’ai compris la nécessité de ces outils pour rendre nos textes plus riches et intéressants. Ça donne vraiment quelque chose de plus vivant avec les émotions, les dialogues et le vocabulaire enrichi. Un grand merci, vous êtes une professionnelle." Yvette
"Vous, Madeleine vous m’avez permis de croire que je peux écrire des histoires riches de mots, d’émotions. Votre sens de l’humour donne une légèreté au temps passé en votre compagnie alors que votre professionnalisme, vos compétences nous permettent de bien saisir la matière à intégrer. Bref, ce fut pour moi des heures, trop courtes très certainement, de joie et de satisfaction. J’attends avec fébrilité votre prochaine formation en écriture. Merci pour votre générosité et à bientôt j’espère." Danielle
Et tout à coup, un monde se crée devant vos yeux, des gens naissent, se développent, acquièrent un nom, des attributs physiques, une personnalité qui leur est propre. Mais bien sûr il n’y a rien là-dedans de réellement rapide. Ni de magique.
]]>La création des personnages
Voilà un des moments de l’écriture que j’apprécie particulièrement.
Imaginez que vous êtes devant un canevas vide, une toile blanche.
Et tout à coup, un monde se crée devant vos yeux, des gens naissent, se développent, acquièrent un nom, des attributs physiques, une personnalité qui leur est propre. Mais bien sûr il n’y a rien là-dedans de réellement rapide. Ni de magique.
Il faut prendre le temps d’apprivoiser son personnage.
De le connaître. De le décrire.
D’où vient-il ? Quelle est son histoire personnelle et familiale ? Comment est-il sur le plan physique ? Quelle est sa personnalité ? Est-il en conflit avec d’autres ? Avec lui-même et ses propres valeurs ?
Les avantages d’une fiche de personnage
Certains écrivains affirment que concevoir leurs personnages à l’avance nuit à leur créativité. Ils préféreront les voir évoluer, au fur et à mesure, devant leurs yeux.
D’autres, dont je fais partie, soutiennent que connaître ses personnages avant de les faire intervenir dans l’histoire libère au contraire leur inventivité, leurs idées. L’écrivain peut ainsi se concentrer sur l’écriture elle-même.
Car bien camper ses personnages permet entre autres :
Quel type de fiche de personnage utiliser ?
On peut trouver gratuitement sur internet des fiches très simples ou ultra sophistiquées, de toutes sortes, et pour tous les goûts.
Chacun peut donc choisir la formule qui lui convient le mieux.
Cependant, je crois qu’il est nécessaire de conserver une certaine souplesse. Notre personnage ne doit pas être « figé », tellement bien dépeint, dans tous les détails, qu’il en devient trop parfait, presque robotique. Ce type de description, trop précise et trop complexe nuira à la spontanéité de l’écriture.
Pour ma part, j’utilise en général ces principaux éléments :
Est-ce préférable de toujours préparer des fiches de personnage ?
Lors de l’écriture d’une nouvelle, il ne sera pas nécessaire de décrire en détails les personnages, puisqu’on ne s’attarde qu’à une partie, une tranche de leur vie.
Cependant, ce contexte nous laissant peu d’espace pour rendre nos personnages crédibles, il s’avérera utile de jeter quelques idées sur papier afin de délimiter les grandes lignes de leur personnalité et de leur aspect physique.
Lorsqu’on écrit un roman, la fiche de personnage devient à mon avis essentielle. Elle fait partie de ce qu’on doit mettre sur table dès le départ.
Bien sûr, il est possible qu’en cours de route, des personnages imprévus viennent se greffer à notre histoire. Par exemple, alors que l’écriture de mon roman était bien avancée, j’ai lu l’excellent livre de John Truby, Anatomie d’un scénario. Je me suis rendu compte que mon héroïne n’avait pas d’adversaire. Je voulais en créer un, afin de donner encore plus de substance à mon personnage principal.
Par contre, l’ajout de cette nouvelle personne avait de l’impact sur plusieurs chapitres. Mais l’ayant bien décrit, j’ai pu sans problème « saupoudrer » les détails nécessaires pour qu’il puisse exister de façon réaliste.
En conclusion
Les personnages de nos écrits doivent nous devenir aussi familiers que des amis que l’on fréquente.
Pour ma part, je vais vivre tout le temps avec eux, jusqu’à ce que j’ai fini d’écrire mon histoire. Je peux ainsi les connaître au point de savoir instinctivement comment ils vont réagir, parler, agir, et se comporter envers les autres. Cela facilite la rédaction et me permet à tout moment de me replonger dans mon récit.
Plus nos personnages nous sont familiers, plus il sera aisé de les faire évoluer dans les différentes péripéties de nos histoires !
Et vous, comment voyez-vous la création des personnages ?
Crédits photo :
Mohamed Hassan de Pixabay
OpenClipart-Vectors de Pixabay
Clker-Free-Vector-Images de Pixabay]]>Je fais depuis quelques années partie des mentors d’Academos.
Academos est un organisme qui aide les jeunes à trouver la ou les carrières qui les intéresse. Pour ce faire, ils peuvent poser des questions aux mentors qui sont inscrits sur le site.
Pour ma part, je n’ai pas eu beaucoup de succès avec mon premier métier, la gestion de carrière. Ce qui suscite le plus d’intérêt chez les jeunes, c’est ma troisième carrière, celle d’écrivain.
J’aime cette expérience car elle m’oblige à réfléchir sur ce que je fais.
Une jeune fille me demandait récemment : D’où tirez-vous votre inspiration? Je lui ai répondu que je la tire de partout. Je fais feu de tout bois. Je tire mon inspiration de tout ce que je vois et de tout ce que j’entends. Ce que les gens me disent, ce que les gens vivent, ce que je vis; ce que j’observe, animaux, nature, personnes.
Des montagnes avec une drôle de forme vont me faire penser à un géant endormi. Un chien sans queue me fera me demander pourquoi les chiens ont des queues… vous verrez, cela ne date pas d'hier!
Je pense sincèrement que la capacité d’observation est essentielle, autant pour un écrivain que pour un artiste peintre.
Dans le livre de Louis Timbal-Duclaux, J'écris des contes et des nouvelles, un chapitre entier est consacré à des moyens, des outils et des exercices pour trouver de l'inspiration. 7 conseils comme Apprendre à écouter, Apprendre à ressentir, et un que je trouve particulièrement savoureux : Apprendre à travailler avec son subconscient. Une lecture très recommandée!
]]>Le poison du besoin de validation...par Éric Oumer
Pour illustrer ce titre dramatique, laissez-moi vous raconter une histoire...
Un jeune écrivain proposa le manuscrit de son premier roman à une grande maison d'édition. Un auteur célèbre de cette maison d'édition, qui fait ici office de lecteur, feuillette quelques pages de ce manuscrit, trouve qu'il contient "trop de duchesses" et participe activement au rejet du manuscrit par la maison d'édition. Déçu, le jeune auteur finit par publier à compte d'auteur son premier roman... "Du côté de chez Swann".
Et oui, le jeune auteur c'était Marcel Proust, l'écrivain célèbre qui l'avait rejeté c'était André Gide, la maison d'édition c'était Gallimard et, au final, un des romans qui va contribuer à révolutionner la littérature moderne du 20ème siècle a été publié en auto-édition !
La juste attitude de l'auteur·e
J'ai toujours trouvé cette histoire fantastique car elle est emblématique et symbolise, pour moi, la juste attitude de l'auteur.
La raison pour laquelle j'ai décidé de vous communiquer cette réflexion est née d'un email reçu il y a quelques temps de l'un d'entre vous qui me disait qu'il allait enfin pouvoir envoyer son manuscrit à des maisons d'édition pour savoir... s'il valait quelque chose. Et vu la tonalité de l'email, il était clairement sous-entendu "si je vaux quelque chose en tant qu'auteur".
C'est probablement l'une des attitudes les plus mortifères que l'on puisse avoir dans son rapport à l'écriture et à son art.
La corrosion du doute
Il peut arriver qu'en tant qu'auteur·e, le doute permanent que nous portons sur notre travail nous amène à être envahi•e par le besoin de validation. Celui-ci peut se décliner vers différents destinataires : la famille, les amis, les pairs, les critiques littéraires et les maisons d'éditions. La plupart du temps nous saurons faire la différence entre les avis personnels de ceux qui nous sont proches et l'avis des professionnels. Mais ce discernement n'est qu'un leurre qui masque l'erreur fondamentale de croire que la validation de ce que nous produisons doit venir de l'extérieur. Car le test ultime que l'on peut faire avant même de solliciter les avis est celui-ci : si tous mes amis, ma famille, mes pairs, les critiques et les maisons d'éditions me disent que mon travail est nul qu'est-ce que je fais ? J'arrête ?
La vraie question à se poser
Si vous répondez oui à cette douloureuse hypothèse, vous devez questionner votre besoin d'écrire. Sur quoi est-il basé ? Plaire à autrui ? Etre approuvé par le regard des autres ? Ou bien ce besoin provient-il d'une profonde pulsion présente en vous (ancienne ou récente) qui manifeste le désir d'exprimer votre créativité ?
Dans ce dernier cas, la question de la validation par autrui devient instantanément inopérante et c'est tant mieux car c'est, au fond, une histoire entre vous et votre écriture et personne d'autre.
Vous êtes en très bonne compagnie...
Certes le fait que d'autres apprécient vos écrits est tout à fait agréable et une source de grand plaisir mais l'inverse ne saurait constituer un arrêt brutal de votre désir d'écrire et, de ce fait, vous ne pouvez pas baser votre décision de continuer ou pas sur ces "verdicts".
En cas de rejet de votre manuscrit, vous serez en très bonne compagnie, celle de la longue liste des auteur·es multi-refusé·es par les éditeurs, taillé·es en pièces par les critiques et qui finirent par devenir soit des monuments de popularité soit des auteurs primés (allant du Goncourt au Nobel) et parfois les deux. Je vous engage à faire sur ce sujet des recherches sur les refus ou les critiques émises sur (dans le désordre) Victor Hugo, James Joyce, William Faulkner, L.F. Céline, Agatha Christie, J.K. Rowling, Anne Gavalda, Rudyard Kipling, Anne Frank (son journal), Margaret Mitchell, Marcel Proust, John Le Carré, Stephen King, Michel Bussi, Joel Dicker, Julien Gracq, Bernard Werber, Romain Puértolas, etc.... On se sent mieux non ?
La meilleure période pour être auteur·e
A la lecture de cette liste, vous devez comprendre que beaucoup d'entre eux n'avaient aucune notoriété au moment d'essuyer ces refus et qu'ils ont juste continué d'écrire et de proposer leurs manuscrits jusqu'à ce que "ça passe". Il se trouve que notre époque rajoute une nouvelle option qui permet de passer par la fenêtre quand on nous ferme la porte au nez : l'auto-édition. A l'instar de Marcel Proust, précurseur de la chose il y a plus d'un siècle, l'ensemble de la panoplie de publication mis à notre disposition nous permet de rendre caduque toute idée de validation par autrui, nous laissant ainsi seul·e face à l'évaluation notre créativité.
Mais c'est peut-être de cela dont nous avons le plus peur, ne croyez-vous pas ?
Bien cordialement,
Eric Oumer
www.ericoumer.com
]]>Sur le bord du lac, j’aperçois un gros chien blanc et gris. Je crois bien que c’est un bouvier des Flandres.
Il semble tout heureux de se promener avec sa maîtresse, malgré la chaleur qui pèse sur la ville telle une chape de plomb.
Il est tout à fait normal, un vrai chien quoi, avec sa bonne grosse tête bien frisée, la langue sortie et la bouche ouverte pour pouvoir respirer.
Sauf qu’il lui manque quelque chose… une queue !
La première question que je me pose c’est : comment fait-il pour démontrer qu’il est content ?
Car, on le sait, les chiens, c’est avec leur queue qu’ils expriment leurs émotions.
Si sa queue bouge vers la droite, il est heureux ; vers la gauche, il se sent stressé ou menacé. S’il a la queue entre les jambes c’est qu’il a peur alors que de légers mouvements démontrent qu’il se sent très à l’aise.
Alors comment un chien sans queue peut-il montrer ses sentiments, ce qu’il ressent ?
Bien sûr, il peut aboyer et manifester ainsi une certaine gamme d’émotions, par exemple la peur, la douleur, l’envie de jouer. Cependant, en dehors de l’aboiement furieux, nous sommes moins familiers avec les diverses autres nuances, à moins d’avoir suivi des cours de langage canin.
Avec ses yeux non plus, il ne peut pas vraiment s’exprimer, il ne peut pas démontrer grand-chose, sauf peut-être son amour fidèle et inconditionnel envers sa maîtresse.
Et encore, cela lui est un peu difficile, puisque tous les chiens de sa race ont le poil long qui leur tombe dans les yeux. Même si sa maîtresse les lui coupe souvent, ils repoussent aussi vite.
Alors que va-t-il pouvoir trouver comme moyen de s’exprimer ?
Ce chien est un malin.
Quand il est heureux, il fait un pas de deux ; très heureux, il sautille sur place et remue l’arrière-train. Triste, il baisse la tête, et en alerte, pour annoncer un danger, il aboie. Et comme sa maîtresse le connaît bien, elle comprend toujours ce qu’il veut dire.
La nécessité est mère de l’invention !
Note : je viens de lire qu’autrefois on taillait en triangle les oreilles des bouviers de Flandres et qu’on leur coupait la queue pour empêcher que les loups puissent les attraper lorsqu’ils gardaient les moutons ou les autres animaux de la ferme. Mais il n’y a plus aujourd’hui de raison pour les amputer de la sorte et les empêcher de s’exprimer!
]]>Eric Emmanuel Schmitt disait : On écrit parce qu’un jour un livre nous manque. Un livre qu’on aimerait lire et qui n’existe pas. Je crois que c'est vrai!
Les livres et les textes sont pour moi de vieux amis ! Dans la maison de mes parents, il y avait des livres partout, au dernier recensement je crois qu’il y en avait plus de 3 000.
J’ai commencé à écrire « sérieusement » vers l’âge de 10 ans, mon journal personnel mais aussi des poèmes, et même des chansons.
Pourquoi écrire?
L’écriture pour moi est un moyen d’appréhender la réalité et de faire partager mon univers ou de le rendre plus agréable. En fait, c’est plus fort que moi. Je ne peux m’empêcher d’écrire! Des événements marquants deviendront un sujet d’écriture.
Par exemple, un petit chat qui souffre des yeux deviendra un héros aveugle mais invincible; des montagnes se transformeront en jeu de blocs pour bébés géants.
Écrire est une façon de conserver les images ou les idées, de les rendre vivantes et permanentes.
Écrire un livre-outil
L'idée d’écrire un VRAI livre, je l’ai depuis quelques années. J’ai d’abord pensé à écrire un livre sur les relations intergénérationnelles, puis sur la qualité de vie au travail, en collaboration avec une autre personne; mais le vrai projet, celui que je voulais réaliser, était de créer un livre-outil pour les chercheurs d’emploi.
Des livres étaient disponibles en français sur la façon d’écrire un CV percutant, de répondre aux 101 questions d’entrevue, de rédiger une lettre de présentation, mais il n'y avait pas vraiment de livre au Québec touchant toute la démarche de gestion de carrière, de la réflexion sur soi et sa carrière jusqu’à l’acceptation d’une offre. Car pour moi, la gestion de carrière a toujours été un processus en continu, un ensemble d’actions et de réflexions qui s’imbriquent les unes dans les autres.
Comment faire? Les premières étapes
J’ai d’abord suivi une formation fort intéressante à Val Morin à l’école Mini Génie de Chantal Blanchette : Sortez du tiroir et publiez votre livre. Cela fut mon point de départ. Plutôt que de m’auto-éditer, j’ai opté pour le choix d’une maison d’édition, que je désirais à échelle humaine, car je ne voulais pas être un numéro ou un écrivain anonyme.
J’aurais pu écrire mon livre et ensuite le présenter à des éditeurs, mais je désirais fortement travailler avec mon éditeur, collaborer avec lui. Aussi ai-je préparé mon projet, mon plan, mes objectifs et présenté le tout à la maison d’édition que j’avais choisie, Les Presses Inter Universitaires, et l'éditeur, Monsieur Jacki Dallaire, a accepté mon projet. Joie!
Se « délier la plume »
J’avais un plan, j’avais mes idées, tout le matériel voulu et l’expérience évidemment pratique de mon métier.
Cependant, mon écriture manquait de naturel; mes années d’études à l’Université, les travaux où il fallait toujours indiquer nos références, ne rien écrire qui ne soit démontré, tout cela avait alourdi ma plume.
Pour écrire un texte vivant, servant d’accompagnateur pour les personnes en questionnement sur leur carrière, il me fallait donc me « délier la plume », un peu comme des exercices d’assouplissement avant le sport ou le gym. J’ai donc recommencé à écrire des petites histoires, des contes, pour lesquels je n’avais aucune idée de la suite, aucun plan, et que j’écrivais au fur et à mesure de mon inspiration. Cela fut un excellent exercice.
Passage à l’écriture
Bien sûr on vit toujours un moment de panique, devant la page blanche, même si on a un plan et tout le matériel en main. Je crois qu'il fallait simplement que je commence et le reste viendrait ensuite; on dit parfois que le plus difficile ce n'est pas de commencer mais c'est d'arrêter...
Nous sommes en 2010. Mon projet est toujours là, mais je n'ai pas encore démarré. Je m'étais inscrite à une formation pour une fin de semaine, mais cette formation au bout du compte ne me rejoignait pas; alors, au lieu de retourner en classe l'après-midi, je suis restée au café avec mon cahier et mon crayon et j'ai commencé à écrire. Je retourne chez moi et en deux jours, mon texte est écrit, les exercices sont trouvés et les exemples sont choisis.
Deux ans plus tard…
Le projet a été terminé au bout de deux ans. Pourquoi 2 ans? Parce que je ne pouvais me consacrer à l’écriture à plein temps; puis, une fois écrit, il faut corriger le texte, le peaufiner et le peaufiner encore. Mon texte est lu par un correcteur, qui me le renvoie avec une foule de corrections (et moi qui croyais savoir écrire!); ensuite, une étape intéressante : le choix de la page couverture, à partir des propositions de mon éditeur.
Je choisis un labyrinthe, car cela me semble représenter ce que la plupart des gens ressentent face à la gestion de carrière ou la recherche d’emploi.
La préface est écrite par la directrice du Centre des femmes de Montréal où j’ai travaillé pendant deux ans comme conseillère en emploi et c’est là aussi que je ferai mon lancement.
Le produit final!
Quel extraordinaire moment que celui où j’ai reçu le produit final, que je l’ai tenu dans mes mains… C’est comme une naissance! Difficile, mais combien gratifiante! Le titre du livre : Trouvez un emploi qui vous ressemble, guide pratique et de réflexion.
Quelques dates marquantes :
Quels conseils donnerais-je à quelqu’un qui veut écrire?
Je crois qu’on n’écrit pas simplement pour écrire, ou pour faire de l’argent, mais juste parce qu’on a quelque chose à transmettre. Quelque chose que l’on veut partager avec d’autres. Quelque chose que l’on considère comme étant utile.
Bref… vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage…
Bonne aventure!
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