Je suis en train d’écrire la suite promise de Ma sœur par-delà les siècles. On y retrouve tous mes personnages fétiches, Marianne, Marieke, Rikke, Ingrid. L’histoire se passe entièrement aux Pays-Bas, à Bois-le-Duc, la ville natale du peintre mystérieux Jérôme Bosch.
Cette fois, après avoir campé l’histoire de Marianne et celle de Marieke et avoir montré les liens qui les unissent toutes les deux, je veux aller plus loin tant du côté de la psychologie des personnages qu’en ce qui concerne le peintre lui-même et les liens de son art avec la société de la fin du Moyen-Âge.
C’est un travail fascinant, les personnages prennent vie sous mes yeux, les relations entre eux se créent au fur et à mesure.
C’est aussi un travail de moine : d’une part, je dois m’assurer d’une continuité avec le tome précédent, mais aussi je dois faire à nouveau des vérifications historiques et géographiques, tout en me plongeant dans la vie au Moyen-Âge.
Par la même occasion, me voici en train de réfléchir à ma question principale : Bosch est-il un homme de son temps ? Ou, au contraire, peut-on le considérer comme un visionnaire, un précurseur de l’art surréaliste, un homme hors du temps et des normes ?
À la fin de mon écriture, je crois que j’aurai trouvé ma réponse ou du moins recueilli suffisamment d’éléments pour pouvoir avancer des hypothèses.
En même temps, j’en profite pour monter ma formation sur Jérôme Bosch, que je donnerai cet automne à deux reprises.
Et parallèlement, je prépare mon troisième tome qui cette fois transportera mes deux héros, Marianne et Rikke, en Espagne sur les traces de l’influence de Bosch sur le surréaliste Dali.
En conclusion, je dois dire que je ne souffre pas du syndrome de la page blanche, mais bel et bien du syndrome du sablier : autrement dit, je ne manque jamais d’idées, mais je manque singulièrement de temps pour les mener toutes à terme…
]]>Les contes du Pourquoi viennent bousculer l'ordre des choses en proposant des solutions créatives, farfelues, humoristiques.
De toutes les formes d'écriture, c'est celle-là qui m'interpelle le plus, parce qu'elle laisse libre cours à notre imagination !
Pourquoi les girafes ont un long cou? Pourquoi le ciel est bleu? Toutes ces questions et bien d'autres trouvent diverses réponses dans les contes étiologiques ou les contes du Pourquoi?
Voici un article que j'ai écrit à ce sujet pour l'Association des écrivains québécois pour la jeunesse.
Bonne lecture, et pensez-y : quelle réponse donneriez-vous à cette question : Pourquoi les girafes ont un long cou?
]]>Pour cela, j'ai appris à écrire des histoires pour enfants et à utiliser l'aquarelle, que je ne connaissais pas. Un beau défi pour moi, et une très grande satisfaction!
]]>Le confinement 2020 m'aura permis de terminer mon roman et de me former également à l'écriture et à l'illustration d'un album pour enfants. Je ne crois pas qu'on puisse s'improviser du jour au lendemain écrivain et illustrateur pour les enfants !
Je me suis procuré de nombreux livres sur le sujet, je me suis inscrite à un cours d'illustration pour les livres d'enfant sur Skilleos et à un cours d'écriture avec Mini-Génie.
Ces formations et les informations recueillies m'ont permis d'être de plus en plus à l'aise avec ce type d'écriture, de découvrir aussi un intérêt profond pour la littérature jeunesse, et de déterminer le medium avec lequel j'étais à l'aise d'illustrer, dans ce cas-ci l'aquarelle et l'encre aquarelle, medium que je connaissais peu mais que j'ai trouvé très intéressant. Parce que cela me permettait de créer exactement ce que je voulais, avec un rendu doux et translucide pour le ciel et les nuages, et clair, précis pour les personnages.
L'histoire écrite était simple, mais voulait transmettre un message important, que j'ai compris moi-même lorsque j'étais enfant et que je me suis trouvée à plusieurs reprises coupée de mes amitiés.
Ce long travail, écrire, ré-écrire, choisir mes personnages, les dessiner, les re-dessiner, a été tellement satisfaisant!
Le tout a été ensuite mis en page par une graphiste très sympathique de Bouquinbec. C'est Bouquinbec qui a imprimé mon livre, et j'avoue que cela fut un bonheur sans pareil de tenir le premier exemplaire dans mes mains!
À chaque fois que je prends dans mes mains un de mes livres (c'est mon troisième livre entièrement terminé, mais il y en deux autres en processus de finition) je ressens une émotion extrême, comme si je tenais un de mes enfants... C'est un peu cela, dans le fond, le sentiment d'un écrivain face à son oeuvre ! Cette oeuvre n'aurait pas existé sans lui, et il a mis beaucoup de lui-même dans cet "enfant"!
Si vous voulez voir le produit fini, cliquez ici.
Une courte vidéo de présentation par l'Association des auteurs des Laurentides vous permet d'en savoir un peu plus sur cette jolie histoire.
]]>
Mon premier roman! Il sera terminé complètement pour 2021. À suivre!
]]>J'ai commencé à écrire mon premier roman en 2018. Mon désir : écrire une fiction historique basée sur les oeuvres de Jérôme Bosch, peintre très mystérieux et très original du XVe siècle.
J'ai toujours voulu comprendre les mécanismes d'interaction entre une société et ses formes d'art. Quoi de mieux alors que de les comprendre de l'intérieur, en racontant l'histoire d'une personne qui a vécu à cette époque même?
Cela a signifié pour moi me replonger avec délices dans cette époque fascinante qu'est le Moyen-Âge.
Faire des recherches. Puisqu'une grande partie de mon roman se passe aux Pays-Bas, lire des livres d'histoire, comprendre la géographie et les particularités de ce beau pays.
Puis... comment cela se passait pour les femmes au Moyen-Âge? Comment vivait-on dans les ateliers de peintre? Comment se fabriquaient les couleurs ? Plein de questions auxquelles dans les deux dernières années j'ai cherché des réponses. Pas à plein temps, mais avec passion à toutes les fois que j'avais du temps pour le faire.
Le résultat sera une belle histoire. Mon roman sera terminé en 2021. Je n'en dis pas plus pour le moment.
]]>
]]>
C’est un récit qui est habituellement court, concentré, qui est complet en lui-même et se termine par une chute, qui surprend le lecteur ou l’amène à s’interroger.
Elle tourne généralement autour d'un seul événement, et compte peu de personnages.
Cette forme d'écriture procure une grande liberté et permet de toucher divers sujets différents en peu de temps; une autre de ses caractéristiques intéressantes, c'est le plaisir d'avoir un ou des produits finis rapidement, alors qu'un roman est un travail de longue, de très longue haleine!
Mais attention : une nouvelle doit être complète en elle-même et captiver le lecteur rapidement. Tout le contenu doit être dépouillé du superflu, pour ne conserver que ce qui est essentiel à l'histoire.
Voici mon premier recueil de nouvelles : De mystérieuses disparitions.
"Charles et John, James et Mary, Dany et Myriam, toutes ces personnes vont être confrontées de différentes façons à des phénomènes étranges de disparition. Dans leurs histoires se retrouve le même fil conducteur : un amour inconditionnel qui tour à tour sera source de souffrance, entraînera les protagonistes dans une atmosphère troublante, ou au contraire deviendra leur planche de salut."
]]>