Les joies de l'autoédition !

Être autoédité, publier soi-même ses livres, procure de grands plaisirs malgré les diverses difficultés. Quoi de plus exaltant que d’être à 100 % le concepteur d’une œuvre, de A à Z, de la création jusqu’à la promotion en passant par les étapes plus techniques, dont la mise en page et le contrôle qualité !

Écrire, réécrire, faire lire son texte, le lire à haute voix, le corriger, le recorriger, le peaufiner ; parallèlement, trouver les illustrations, en réaliser soi-même, choisir la page couverture, rédiger la C4 (page endos).

Puis mettre le tout en page, s’assurer de la cohérence, revérifier les textes. Aller chercher l’ISBN, inscrire le livre sur Memento, envoyer le produit final à l’imprimerie puis faire le contrôle qualité.

En même temps, penser à la promotion, préparer un lancement, parler de son œuvre, contacter un distributeur.

Vient enfin le moment, béni entre tous, où on tient entre ses mains sa création.

Oui, j’ai expérimenté ce moment magique avec l’édition traditionnelle et l’édition à compte d’auteur ; mais rien, vraiment rien, ne remplace cette sensation d’avoir conçu une œuvre, du début à la fin (sauf la mise en page de la couverture, que je confie à une super-graphiste), comme un tableau dans lequel on a mis tout son cœur.

C’est ce que je vis aujourd’hui. Pour la 3e fois, car c’est le troisième livre que j’autoédite depuis 2021. Ma petite maison d’édition, les Éditions Rêveries, est née en 2021 également. Je tiens entre mes mains La légende d'Astrid et autres histoires, œuvre sur laquelle je travaille depuis l'an dernier, et qui parle d'un sujet qui me fascine, les contes étiologiques.

Je ne dis pas que je ne vais pas revenir à l’édition traditionnelle ; en effet, le fait de travailler en équipe avec une maison d’édition me manque. Chaque forme d’édition a ses propres avantages et ses propres désavantages.

Cependant, quelle que soit la formule utilisée, deux éléments sont pour moi essentiels : garder le contact avec mon œuvre, du début à la fin, et aussi garder le plus possible le contact avec mes lecteurs, car j’ai lu quelque part cette phrase qui m’inspire : on vend UN livre à UN lecteur à la fois.